Carey Mulligan est la jeune sensation du red carpet du moment. Sa silhouette apparaît de plus en plus souvent entre les pages des magazines féminins et sa frimousse gagne en notoriété à vitesse grand V.
Une éducation offre à la jeune femme l'occasion de distiller une heure et demie durant sa fraîcheur. Ce film est une douceur sixties fort agréable. L'histoire n'a rien d'inédit : une adolescente plus dégourdie que la moyenne de ses congénères s'éprend d'un trentenaire au bagout irrésistible. D'une vie centrée sur les études, l'héroïne passe à un univers de luxe, de fêtes arrosées de bulles, bercée de musique classique et nourrie d'escapades impromptues. Mais l'enchantement ne dure qu'un temps. Jenny vit sa première désillusion de jeune femme et s'endurcit. Le tableau n'est pas neuf mais le traitement est très juste. Une éducation est un film plein d'esprit, les seconds rôles, Alfred Molina en tête, sont justes et l'on sent poindre, malgré le carcan des conventions inhérent à l'époque et au pays, la liberté de la femme à venir, à travers Jenny mais aussi sa mère par certaines répliques, Emma Thompson, la proviseure et Miss Stubbs, le professeur qu'admire l'adolescente.
Par la lorgnette de ce film, s'augure le meilleur pour la suite de la carrière de Mulligan.
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