Le seul effort à fournir pour y avoir droit : remonter toute la rue de Turenne et faire preuve d'un poil de patience en cas de visite le week-end.
Avant d'être installé, le personnel prévenant vous indique le temps d'attente et vous offre un caramel (mangue-passion en l'occurrence, mmm !). Les hôtes ne sont pas tous pressés de vider les lieux, bien au contraire.
Dans un écrin sobre, tout de matières brutes et de blanc, Jacques Genin, fondeur en chocolat, revisite humblement les classiques de la gourmandise. Une merveille ! Tout est fait - ou presque - pour valoriser la dégustation : décor simple aux tonalités neutres, service de table d'une blancheur immaculée, serveurs vêtus de noir ou de blanc : la star est dans l'assiette et l'on se presse chez Genin pour décrocher une place assise et se taper la cloche d'un éclair au caramel ou d'un mille-feuille, monté minute comme le précise la courte carte (simple lettrage noir sur fond... blanc, bah oui, on s'en serait douté).
Un pur moment de bonheur gourmand attend le client ! Fanatique de chocolat, l'on risque d'y frôler l'extase, attention toutefois de ne pas faire d'overdose (les yeux plus gros que le ventre, je choisis chocolat chaud et pâtisserie : erreur "fatale", je ne pus vraiment faire honneur à la qualité du premier).
C'est chic et raffiné, c'est un moment d'élégance gustative que l'on vous recommande chaudement. Mini-bémol : la disposition du salon de thé n'épargne pas deux tables des courants d'air, glacés en ce mois de janvier, dus aux allers et venues de la clientèle par les portes vitrées.
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